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Hassan Nasrallah promet une riposte contre Israël

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a promis, ce mardi, une riposte contre Israël, "quelles qu'en soient les conséquences", au moment où la communauté internationale est engagée dans une course contre la montre pour éviter une escalade militaire au Moyen-Orient.

Nasrallah a affirmé que le mouvement libanais et l'Iran étaient "obligés de riposter" contre Israël, après les assassinats du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh et du chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr.

Le Hezbollah ripostera "seul ou dans le cadre d'une réponse unifiée" de l'Iran et de ses alliés dans la région, a-t-il affirmé, "quelles qu'en soient les conséquences".

Peu avant ce discours retransmis en direct, le survol à basse altitude de Beyrouth par des avions militaires israéliens, qui ont franchi le mur du son, a semé la panique dans la capitale libanaise.

Face à ce risque d'embrasement, la communauté internationale multiplie les tentatives d'apaisement.

"Nous sommes impliqués dans une diplomatie intense jour et nuit, avec un message très simple : tous les protagonistes doivent éviter l'escalade", a affirmé, hier lundi, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.

L'Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh et promis de le venger.

Attaque imminente ?

L'Iran affirme ne pas chercher à "étendre" la guerre mais Israël "recevra" une "réponse à ses crimes", a prévenu, lundi soir, le président iranien, Massoud Pezeshkian.

Israël est sur le qui-vive, depuis près d'une semaine, en attendant la riposte promise par l'Iran et ses alliés.

Toutefois, selon un diplomate européen en poste à Tel-Aviv, l'absence de changement des directives données par l'armée aux civils signifie, en théorie, qu'une attaque n'est pas si imminente.

Dans ce contexte, plusieurs pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban et des compagnies aériennes ont suspendu leurs liaisons avec Beyrouth.

Ce mardi, six combattants du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, selon une source de sécurité libanaise, tandis que le mouvement a annoncé avoir visé, avec des drones, le Nord Israël, où les autorités régionales ont appelé la population à rester près des abris, après des tirs de roquettes du Hezbollah.

En parallèle, l'armée israélienne poursuit ses bombardements sur la bande de Gaza assiégée.

Un tir de drone israélien a fait un mort, selon des secouristes à Deir el-Balah, dans le Centre du territoire palestinien.

"Il faut une action collective plus forte de la part du monde" pour garantir la sécurité des Gazaouis, a affirmé, ce mardi, Hassan Morajea, conseiller régional à Deir el-Balah de l'ONG Norwegian Refugee Council.

Les attaques, menées depuis le 7 octobre, par l'entité sioniste, a entraîné la mort de 39.653 personnes, en majorité des femmes et des enfants, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza.

(AFP)

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